Perspectives Newsletter Fall 2017
Vol. 40, no.1 / Posted on Dec. 15, 2017

lague claudeDr. Claude Laguë - Claude shares with us a short bilingual story about his recent (2016 – 2017) stay in California as a Fulbright Canada Scholar (entrepreneurship in engineering education).

I was the recipient of a Fulbright Canada Scholar award in 2016 – 2017 following the completion of my 10-year tenure as Dean of the Faculty of Engineering at the University of Ottawa. My study/research topic was “Entrepreneurship in Engineering Education” (a long-time favourite of mine!) and I had the very good fortune of spending the period September 2016 to April 2017 in California for that purpose. In addition to my “home base”, the University of California, Davis (my doctoral alma mater), I had the opportunity to spend time at three (3) other engineering “powerhouses” in the Golden State: Stanford University, the University of California, Berkeley, and the University of Southern California.

I have prepared and submitted a report to Fulbright Canada and to other interested stakeholders and I will be very happy to provide a copy to interested CSBE|SCGAB members. The two main findings of my study/research relate to the two (2) key elements that determine the overall success and impact of any entrepreneurship education program aimed at engineering students:

  1. “Buy-in”:

    “Entrepreneurially-minded” students as well as individuals who are interested in developing their intra-/entrepreneurial knowledge and skills represent an important segment of the engineering student population in all institutions; i.e. student participation and involvement is a “given”.

    However, the active involvement and contributions of credible and convincing internal “champions” / “early adopters” / “intrapreneurs” is essential for institutional “buy-in” and long-term commitment. Neither pressure from students nor encouragement from external stakeholders (e.g. alumni, business community, government) are sufficient for the successful development and implementation of robust entrepreneurship education programs. 

  2. Multi-/interdisciplinary entrepreneurship education ecosystems should be privileged:

    Engineering students who “rub shoulders” and work with colleagues of other disciplines are better exposed and prepared to the realities that will be theirs as intra-/entrepreneurs.

    Therefore, effective entrepreneurial ecosystems cannot be “siloed” into departments, colleges, or faculties.

    The challenge for engineering educators and for their colleagues in other disciplines is to develop “open access” entrepreneurship education programs in which the “barriers to entry” are minimized. Something that is obviously easier to write down than to actually deliver on!

 

J’ai bénéficié d’une bourse Fulbright Canada Scholar en 2016 – 2017 au terme de mon mandat de 10 années au poste de Doyen de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa. Mes études et mes recherches ont porté sur l’ « entrepreneuriat dans la formation en ingénierie », un sujet qui me passionne depuis plusieurs années! Aux fins de ce projet, la University of California, Davis (mon alma mater pour mes études doctorales) m’a accueilli entre les mois de septembre 2016 et d’avril 2017. J’ai également eu l’occasion de faire de courts séjours auprès de trois (3) autres grandes écoles d’ingénierie californiennes : Stanford University, la University of California, Berkeley et la University of Southern California.

J’ai préparé et soumis un rapport à Fulbright Canada et à d’autres organisations et il me fera plaisir d’en faire parvenir une copie aux membres de la SCGAB|CSBE qui le désireraient. Deux (2) éléments clés relatifs à l’impact global et au succès des programmes de formation en entrepreneuriat à l’intention des étudiants en génie sont ressortis : 

  1. Appropriation:

    Les personnes ayant une inclinaison naturelle par rapport à l’entrepreneuriat de même que celles intéressées à développer leurs connaissances et habiletés entrepreneuriales représentent une proportion importante de la population étudiante dans toutes les institutions sous étude; l’intérêt et la participation attendue des étudiants ne font donc pas de doute.

    Par contre, l’appropriation de tels programmes à l’échelle institutionnelle à long terme requiert une masse critique de champions ou d’intrapreneurs crédibles, convaincus et convaincants. Seules, les pressions en provenance des étudiants ou d’intervenants externes (ex. diplômés, communauté d’affaires, gouvernements) ne sauraient garantir la mise en place et le développement réussis d’écosystèmes entrepreneuriaux robustes au sein de facultés ou d’écoles de génie.

  2. Des écosystèmes entrepreneuriaux multi-/interdisciplinaires doivent être privilégiés :

    Les étudiants en génie qui travaillent et interagissent avec des collègues d’autres disciplines sont mieux préparés aux réalités professionnelles qui seront les leurs en tant qu’intra-/entrepreneurs.

    Pour être pleinement effectifs, les écosystèmes entrepreneuriaux ne doivent donc pas être cantonnés au sein de départements, de collèges ou de facultés.

    Le défi pour les professeurs en génie et pour leurs collègues non ingénieurs est ainsi de mettre en place des programmes de formation en entrepreneuriat « ouverts » n’ayant qu’un minimum de « barrières à l’entrée ». Quelque chose qu’il est facile de promouvoir mais dont la réalisation requiert beaucoup d’efforts et de compromis.Hugh Fraser operates his one-man consulting firm called OTB Farm Solutions...Outside-the-Barn bright thinking for farming in the urban shadow. He works with farmers in the Greater Toronto Area dealing with rural-urban issues. For instance; defending a swine farmer against a dwelling severance next door, or as an expert witness at an Ontario Municipal Board hearing relating to normal farm practice.